Le blog

par Serge Angeles 18 mars, 2018
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par Serge Angeles 18 mars, 2018

HISTORIQUE GÉNÉRAL

Le territoire du canton de l’Isle faisait, sous les Gaulois, partie du pagus d’Avallon, l’Aballo celtique, et était occupé pâlies Aedui (Eduens) dont la ville principale était Bibracte lAutun).

La conquête romaine confirma cette division en pagi et le pagus d’Avallon, qu’elle avait conservé administrativement, s’étendait sur les régions sises environ entre Châtel-Censoir, à l’ouest ; Dornecy (Nièvre Corbigny, au sud ; Dhun et Quarré-les-Tombes, à l’est nord-ouest l’Auxois, le pagus de Tonnerre et une assez grande partie du canton actuel de l’Isle-sur-Serein (tout au moins jusqu’à et en y comprenant Dissangis et l’Isle-sur-Serein). Mais il faut reconnaître que les frontières de ces « pagi » n’offraient alors aucune délimitation bien précise.

Plus tard, le canton fit partie des deux grandes divisions ecclésiastiques de l’évêché de Langres (divisé en 6 arehidiaconés, dont celui de Tonnerre, lui-même comprenant 4 doyennés dont celui de Moutiers-Saint-Jean, et dont plusieurs paroisses du canton de l’Isle faisaient partie), et de l’évêché d'Aiilim, divisé en arcliiprétrés, dont celui d'Avallon, avec 34 paroisses, et de Quarré avec 25 paroisses, parmi lesquelles les autres paroisses de notre canton.

Entre temps, le gouvernement des Francs avait établi dans les chefs-lieux des pagi romains, des comtés administratifs (civils et militaires), tels qu’Auxerre, Sens, Tonnerre et Avallon. Le comté d'Avallon fut l’un des premiers qui disparut, ayant été englobé, au milieu du XI siècle, dans le Duché de Bourgogne. On sait que celui-ci fut réuni lui-même à la puissance royale lors du traité d’Arras (1482).

La justice ressortit successivement du bailliage de Troyes, d’Auxois, (Semur) et d’Avallon. L’administration civile, au XIV" siècle, fut organisée par Charles V en «élections » bureaux de finances chargés de recouvrer les impôts. Ce fut la première manifestation de l’autorité royale s’imposant aux vassaux des seigneurs. Il y eut ainsi 3 bureaux au début dans les limites de l’actuel département de l’Yonne (à Auxerre/,

Sens et Tonnerre), no région comprenant le territoire du canton de s T'oie appartenait à élection de Tonnerre, mais lors de la réunion de la Champagne et de la Bourgogne à la France, cette région fut intégrée avec une partie de l’arrondissement actuel d’Avallon (province de Bourgogne), l’autre partie restant incluse dans la province du Nivernais).

Un peu plus tard, sous Louis XIII, en 1635, la création par ce roi des Intendances plaça le pays dans des Généralités différentes, celles de Paris, de Dijon ou d’Orléans.

Enfin, au XVI," XVII et XVIII' siècles, le bailliage d’Avallon, comme celui d’Auxerre, qui avaient toujours été regardés comme Bourguignons, envoyaient les députés aux Etats de Bourgogne, alors que les autres pays du département de l’Yonne, n’étant pas pays d’Etats, n’en envoyaient pas.

En juin 1787, un édit de Louis XVI créa dans les pro- vinces qui n’avaient pas d’Etats particuliers, des assemblées administratives. Chaque province fut divisée en départements, avec assemblée de 12 notables élus par l’assemblée provinciale, avec un bureau dit « intermédiaire », formant l’administration permanente. Cette organisation provisoire fonctionna jusqu’en

1790. Une loi du 27 Janvier de cette année là divisa l’Yonne en 7 districts Auxerre, Avallon, Joigny, Saint-Fargeau, Saint- Florentin, Sens et Tonnerre) découpés chacun en cantons au nombre de 69, avec 490 communes au total.

La constitution de l’An III conserva les cantons, mais supprima les districts. La constitution de l’An VIII, par une loi du 28 pluviôse, créa les 5 arrondissements de l’Yonne, avec leurs 69 cantons. Enfin, un arrêté consulaire du 15 vendémiaire an IX refondit le département en 34 cantons (dont le nombre fut plus tard porté à 37), avec 486 communies (chiffres actuels). C’est ainsi que le Canton de l’Isle-sur-Serein forme actuellement l’un des 37 cantons du département de l’Yonne. Mais, en 1789, il avait été pour un moment scindé en deux, pendant l’époque où le département comptait 69 cantons.

Le canton de l’Isle-sur-Serein est l’un des cinq cantons qui font partie ticl'Arrondissement d’Avallon' et l’un des cantons périphériques du département. Son chef-lieu est ù 5(j kms d’Auxerre, chef-lieu de l’Yonne, et à 230 kms de Paris. Par contre, il n’est qu’à 100 km de Dijon, capitale de la pro- vince de Bourgogne, à laquelle l’Isle avait appartenu jusqu’en 1477, lors du rattachement, à la mort de Charles le Téméraire, de cette province à la couronne de Louis XI.

Ce village était situé à la lisière de la vieille province bourguignonne et sa frontière instable, au hasard des lutte.; ou des conquêtes éphémères et locales qui su manifestaient sur cette marge, était souvent le théâtre de batailles qui se perpétuèrent au cours de l’histoire ; il appartint ainsi soit partiellement, soit entièrement, tantôt à la Bourgogne, à la Champagne, à la France ou même au Nivernais. Ce passé mouvementé a laissé des traces profondes dans la région, où pullulèrent les châteaux, les fortifications, les monastères, les villages et les fermes fortifiées, dont il reste encore à l’heure actuelle de nombreux et beaux vestiges, et, partant/de multiples souvenirs historiques dans toute la contrée. L’historien, l’archéologue, le touriste érudit ont donc ici un champ inestimable de recherches à effectuer, de souvenirs ancestraux à glaner ! Pas un des villages, des hameaux du Canton, qui ne contienne des traces dés plus importantes et des plus intéressantes de tout ce passé,, dont la mémoire ne soit burinée sur lès vieilles pierres ou/ visibles sur les sites de la région. En déroulant le film écrit de ses 14 communes, le Canton de l’Isle montrera au lecteur les trésors de ce passé historique.

par Serge Angeles 18 mars, 2018
J'ai toujours voulu partager des informations en toute simplicité avec les visiteurs et je suis très heureux de me lancer dans cette nouvelle aventure. Visitez souvent mon site et venez découvrir les nouveautés ici sur mon blog.
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Le territoire du canton de l’Isle faisait, sous les Gaulois, partie du pagus d’Avallon, l’Aballo celtique, et était occupé pâlies Aedui (Eduens) dont la ville principale était Bibracte lAutun).

La conquête romaine confirma cette division en pagi et le pagus d’Avallon, qu’elle avait conservé administrativement, s’étendait sur les régions sises environ entre Châtel-Censoir, à l’ouest ; Dornecy (Nièvre Corbigny, au sud ; Dhun et Quarré-les-Tombes, à l’est nord-ouest l’Auxois, le pagus de Tonnerre et une assez grande partie du canton actuel de l’Isle-sur-Serein (tout au moins jusqu’à et en y comprenant Dissangis et l’Isle-sur-Serein). Mais il faut reconnaître que les frontières de ces « pagi » n’offraient alors aucune délimitation bien précise.

Plus tard, le canton fit partie des deux grandes divisions ecclésiastiques de l’évêché de Langres (divisé en 6 arehidiaconés, dont celui de Tonnerre, lui-même comprenant 4 doyennés dont celui de Moutiers-Saint-Jean, et dont plusieurs paroisses du canton de l’Isle faisaient partie), et de l’évêché d'Aiilim, divisé en arcliiprétrés, dont celui d'Avallon, avec 34 paroisses, et de Quarré avec 25 paroisses, parmi lesquelles les autres paroisses de notre canton.

Entre temps, le gouvernement des Francs avait établi dans les chefs-lieux des pagi romains, des comtés administratifs (civils et militaires), tels qu’Auxerre, Sens, Tonnerre et Avallon. Le comté d'Avallon fut l’un des premiers qui disparut, ayant été englobé, au milieu du XI siècle, dans le Duché de Bourgogne. On sait que celui-ci fut réuni lui-même à la puissance royale lors du traité d’Arras (1482).

La justice ressortit successivement du bailliage de Troyes, d’Auxois, (Semur) et d’Avallon. L’administration civile, au XIV" siècle, fut organisée par Charles V en «élections » bureaux de finances chargés de recouvrer les impôts. Ce fut la première manifestation de l’autorité royale s’imposant aux vassaux des seigneurs. Il y eut ainsi 3 bureaux au début dans les limites de l’actuel département de l’Yonne (à Auxerre/,

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Un peu plus tard, sous Louis XIII, en 1635, la création par ce roi des Intendances plaça le pays dans des Généralités différentes, celles de Paris, de Dijon ou d’Orléans.

Enfin, au XVI," XVII et XVIII' siècles, le bailliage d’Avallon, comme celui d’Auxerre, qui avaient toujours été regardés comme Bourguignons, envoyaient les députés aux Etats de Bourgogne, alors que les autres pays du département de l’Yonne, n’étant pas pays d’Etats, n’en envoyaient pas.

En juin 1787, un édit de Louis XVI créa dans les pro- vinces qui n’avaient pas d’Etats particuliers, des assemblées administratives. Chaque province fut divisée en départements, avec assemblée de 12 notables élus par l’assemblée provinciale, avec un bureau dit « intermédiaire », formant l’administration permanente. Cette organisation provisoire fonctionna jusqu’en

1790. Une loi du 27 Janvier de cette année là divisa l’Yonne en 7 districts Auxerre, Avallon, Joigny, Saint-Fargeau, Saint- Florentin, Sens et Tonnerre) découpés chacun en cantons au nombre de 69, avec 490 communes au total.

La constitution de l’An III conserva les cantons, mais supprima les districts. La constitution de l’An VIII, par une loi du 28 pluviôse, créa les 5 arrondissements de l’Yonne, avec leurs 69 cantons. Enfin, un arrêté consulaire du 15 vendémiaire an IX refondit le département en 34 cantons (dont le nombre fut plus tard porté à 37), avec 486 communies (chiffres actuels). C’est ainsi que le Canton de l’Isle-sur-Serein forme actuellement l’un des 37 cantons du département de l’Yonne. Mais, en 1789, il avait été pour un moment scindé en deux, pendant l’époque où le département comptait 69 cantons.

Le canton de l’Isle-sur-Serein est l’un des cinq cantons qui font partie ticl'Arrondissement d’Avallon' et l’un des cantons périphériques du département. Son chef-lieu est ù 5(j kms d’Auxerre, chef-lieu de l’Yonne, et à 230 kms de Paris. Par contre, il n’est qu’à 100 km de Dijon, capitale de la pro- vince de Bourgogne, à laquelle l’Isle avait appartenu jusqu’en 1477, lors du rattachement, à la mort de Charles le Téméraire, de cette province à la couronne de Louis XI.

Ce village était situé à la lisière de la vieille province bourguignonne et sa frontière instable, au hasard des lutte.; ou des conquêtes éphémères et locales qui su manifestaient sur cette marge, était souvent le théâtre de batailles qui se perpétuèrent au cours de l’histoire ; il appartint ainsi soit partiellement, soit entièrement, tantôt à la Bourgogne, à la Champagne, à la France ou même au Nivernais. Ce passé mouvementé a laissé des traces profondes dans la région, où pullulèrent les châteaux, les fortifications, les monastères, les villages et les fermes fortifiées, dont il reste encore à l’heure actuelle de nombreux et beaux vestiges, et, partant/de multiples souvenirs historiques dans toute la contrée. L’historien, l’archéologue, le touriste érudit ont donc ici un champ inestimable de recherches à effectuer, de souvenirs ancestraux à glaner ! Pas un des villages, des hameaux du Canton, qui ne contienne des traces dés plus importantes et des plus intéressantes de tout ce passé,, dont la mémoire ne soit burinée sur lès vieilles pierres ou/ visibles sur les sites de la région. En déroulant le film écrit de ses 14 communes, le Canton de l’Isle montrera au lecteur les trésors de ce passé historique.

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