Le Château de Moutot

Le Château de Moutot

1ère Partie

LE CHATEAU DE MOUTOT ET SES PROPRIÉTAIRES.

Edmond REGNAULT
(1888)

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2ème Partie

FIEF DES SIRES DE NOYERS

Paul BOURDIGNON
(1ère édition 1974)

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3ème Partie

LE CHATEAU DE MOUTOT ET SES PROPRIÉTAIRES.

(1886 - 2016)

Serge ANGELES
(1999 / 2017)

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Comme on le voit dans la deuxième partie le rédacteur, Paul BOURDIGNON, reprend une partie des récits de Edmond REGNAULT et termine son récit sur le début du 20ème siècle

Cette troisième partie va mettre à jour l’histoire du Château de MOUTOT depuis son acquisition par la famille CHANTEMILLE de l’usine en décembre 1885 suivi du rachat de la ferme et du château en février 1886.
Si la famille CHANTEILLE a évité le fractionnement du domaine en ce début du 20ème siècle, les choses ont vite changées quelques années plus tard. 

Suite à la vente de diverses parcelles de terres en Juin 1886, un cahier des charges est élaboré, en 1896, en vue de créer trois entités au sein même de la propriété. Cette opération permettra ainsi de vendre individuellement chaque entité.

C’est en juin 1900 que l’usine va sortir la première du domaine en devenant « la Société des Ciments Portland de Moutot ». Cette dernière exploitera l’usine jusque les années trente. 

Après être passée par un bail à la famille Verdun en septembre 1923, la ferme quitte à son tour le domaine au profit de la famille MILCENT en mai 1928. La ferme sera revendue le 30 mars 1938 à la famille BARON sur adjudication judiciaire. 

Le 1er juin 1931, Marie Juliette HOUZELOT, veuve de M. Paul, Lucien Félix CHANTEMILLE va céder le Château de Moutot à un industriel belge, Pierre Joseph OST et son épouse Maria MATTENS. Ces derniers ne resterons propriétaire qu’une courte période puisque en 1937, le huit octobre, ils cèderont à leur tour le Château à un docteur en médecine installé à Paris, Edmond Joseph ISRAEL et son épouse Henriette LANG. Ainsi, par cette vente, après avoir été belge quelques années, la propriété va redevenir parisienne.

Juillet 1949 va voir arriver au sein même du domaine, un nouveau propriétaire en la personne de M. Maurice MILOCHEAU, courtier, domicilié à MEAUX, (Seine et Marne). Trois ans plus tard, le 26 août 1952, le couple MILOCHEAU se sépare de la propriété.

 C’est au tour de M. Geza, Victor AUSTERWEILL, citoyen roumain présumé apatride, résident privilégié depuis le 19 juin 1921 et de son épouse, Mme AUSTERWEILL, également apatride, résidente privilégiée depuis 1919. Tous les deux, titulaires de carte de séjour en cours de validité, de se portés acquéreurs du domaine. 
Une période forte en relation de voisinage, à en croire divers courriers retrouvés dans des archives, portant essentiellement sur «L’Avenue du Château» et les débordements générés par le personnel de l’usine située de part et d’autre de ladite avenue. Le calme reviendra lors du changement de propriétaire. 

Le 29 avril 1960, Madame LAM Bé, épouse GIAUME se rend acquéreur du Château. Un plan de bornage amiable sera effectué en novembre 1968 portant sur l’avenue du Château, mettant ainsi tout le monde d’accord. Au décès de son époux, Madame LAM Bé-GIAUME se sépare du Château. 

Une société Japonaise « ISUZU-KOSAÏ » en fait l’acquisition en janvier 1990. D’énormes travaux sont engagés pour remettre les lieux en état, ayant pour objectif de le mettre à disposition à un « Maître en Art Martiaux » pour y créer un centre d’entrainement de haut niveau. Ce projet rassemblait ainsi « Le Château et L’Usine » dont la fille du Maître était déjà propriétaire de cette dernière. Le décès du Maître mit un terme au projet et sa fille préféra ne pas accepter le don du Château, proposé par la société propriétaire.

En août 1999, la « SCI CHÂTEAU de MOUTOT » rachète la propriété, le transforme en chambre d’hôtes et y installe une piscine. En 2015, un différant refait surface sur l’avenue du Château. Celui-ci aboutira à une procédure qui amputera une partie de cette l’avenue. 

Entre temps, le Château est racheté par la « SCI STABILO » qui acceptera les propositions de la municipalité en rendant publique plus de 50% de ladite avenue, mettant ainsi fin aux diverses polémiques bien tristement baptisées à l'époque:
« LES CHEMINS DE LA DISCORDE »

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